Interview exclusive de Penthouse espagnol, janvier 1981 par Jorge Pérez Camacho
Traduction en français par Laura.

À noter que c’est un interview espagnol qui date de 1981. C’est l’explication pour les questions parfois datées.
Ainsi que les questions des sujets tabou jusqu’à l’époque en Espagne.


GEORGES MOUSTAKI 


Mon coeur est à gauche

Rue Saint Louis en l’île, en plein oeur de Paris; c’est le quartier le plus convoitié et le plus

cher de la la “Ville Lumière”. Cependant, pour arriver au duplex de Georges Moustaki il faut

monter l’escalier jusqu’au 5ème étage. La decoration est très simple: De petits tapis, des

coussins distribués au hasard, une table rustique, quelques tableaux, quelques jeux d'échecs et

divers instruments musicaux. Ce qui est élémentaire pour vivre confortable, mais sans luxe,

sans pompe. C’es la démonstration évidente de que la vie privée du poète chanteur n'est pas

dissocié de sa vie artistique. Sa sympathie par la jeunesse et par les maginaux est présente

dans les choses qui l'entourent. Pendant son adolescence il a aussi été l'un des marginaux qui

chantait par les bars avec la guitare sous le bras. Déambuler par les rues de Paris dans les

nuits d'hiver est une expérience qui laisse des marques. Bien que c’est ainsi qu’il fait la

connaisance de Serge Reggiani, d’Edith Piaf, de Jacques Brel, du monde incomparable de la

marginalisation et la bohème parisienne. Et c’est depuis les sous-sols les plus secrets et

lugubres de la capitale française qu’il sait maintenir l'intégrité d'esprit suffisant pour que son

nom atteigne une résonance mondiale que lui même ne se propose pas. Poète, musicien et

chanteur, il ne renonce pas aux émotions humaines : l'amour, le sexe, l'amitié, la drogue,

l'alcool, le sport .... il goute tout comme s’il était un grand gourmet du menu de la vie. Ses yeux

bleus, ses cheveux longs et abondants, il est grans ; l'expression de son visage réfléchit un

caractère affable d'homme tranquille et intelligent. Il y a un sourire permanent dans sa bouche

qu’on distingue à peine et qui est, par moments, un mélange de plaisir et de douleur. Sa voix

est douce mais il parle sans tituber. Georges Moustaki vit avec intensité, il aime et souffre, il est

heureux et malheureux, mais tout ce qu’il sent lui produit une joie profonde.

 

-          Óu et quand est né Georges Moustaki ?

-          Le 3 Mai du 1934 en Egypte, mais je suis Grec

-          Où ast-tu passé ton enfance ?

-          En Egypte

-     Fut-elle agrèable ?

-     Oui, mon enfance fut merveilleuse. Mon père était libraire et je garde des magnifiques

souvenirs de mon enfance. J’étais très heureux

 

-     Te considères-tu un poète ou plûtot un chanteur ?

-     Je ne me suis jamais posé cette question. Je chante ou j’écris sans me demander si je suis un

chanteur ou un poète. Je fais mon métier tout simplement. De la même façon que je peints ou

que je fais du bricolage, mais je ne m’identifie pas avec une profession.

 

-     Fais-tu tout avec la même intensité que chanter ou composer ?

-     Absolument. J'estime que si ce qui est fait dans un moment est complémentaire, alors ça fait

partie du même individu.

 

-     Quels hobbies as-tu dans ta vie privée ?

-     Je pratique la moto, la natation, le ski. Je joue aux échecs, je fais l'amour...

 

-     Quand t'es-tu décidé pour la musique ?

-     C'est la musique qui a décidée, pas moi. Ce fut la musique qu'un jour s'est fait sentir... Pendant

mon adolescence j'aimais la musique comme beaucoup d'enfants; mais ce ne s'agissait pas

d'une vocation de musicien, mais d'un plaisir mélomane.

 

-     Quand as-tu commencé à chanter ?

-     Je me suis intéressé à la musique comme activité lorsque j'avais 15 ans et j'ai commencé à

chanter quand j'avais 19 dans les rues et les cafés.

 

-     À quel âge es-tu arrivé à Paris ?

À 17 ans. Au debut j' accompagnais un ami qui chantait. Je jouais la guitare, mais comme il

avait de l'honte de jouer dans la rue, il m'a laissé tout seul. C'est ainsi que j'ai continué, en

touchant la guitare et en chantant.

 

-     Quelle fut chanson de plus grand succès ?

-     Ce sont trois chansons très importantes par sa grande popularité : Milord que j'ai écrit pour

Edith Piaf, Sarah que j'ai faite pour Serge Reggiani et Le métèque que j'écrivais pour moi. Ce

sont les trois chansons qui ont eu plus de résonance.

 

-     Quels sont les personnages importants qui t'ont appuyé pendant ta carrière artistique ?

-     Georges Brassens fut le premier. Edith Piaf ... et aussi d'autres moins importants; avec cela je

ne veux pas dire que les autres ce soient moins importants mais qu'ils m'ont moins apporté que

Brassens ou que Piaf.

 

-     Quels sont les chanteurs que tu prefères ?

-     Pour moi Edith Piaf fut la plus grande chanteuse de langue française de tous les temps. Parmi

ceux qui sont encore entre nous, il y a un chanteur bresilien qui m’interesse. C’est Gaetano

Veloso. Il y a beaucoup d’autres chanteurs que j’aime, mais, s’il faut dire un nom sans trop

penser c’est Veloso le nom que je donne.

 

-     Quels sont les chanteurs celèbres qui ont chanté tes chansons ?

-          Yves Montand, Edith Piaf, Serge Reggiani et tant d’autres …

 

-     Que penses-tu d’Edith Piaf, Jacques Brel, Georges Brassens et Reggiani ?

-     Ils sont tous des bons amis. J’ai assez écrit pour Reggiani avec lequel j’ai une forte amitié.

Edith Piaf fut pour moi une merveilleuse histoire d’amour, mais, en plus je la considère la plus

grande chanteuse de langue française. Avec Jacques Brel on a commencé en même temps

dans le monde de la chanson et nous nous sommes produits ensemble dans les cabarets.

Quant à Brassens, il est un personage très important pour la chanson française.

 

-    Quel est ton chanteur preferé en langue espagnole ?

-    J’ai un ami chanteur espagnol dont j’aime le repertoire, sa personnalité et sa voix. Il s’appelle

Paco Ibáñez. Malheureusement il ne se produit pas trop en Espagne. Il est aussi un très bon

ami avec lequel j’aime partager la soirée et le repas. Quant aux autres, je ne connais pas trop

des chanteurs espagnols. Il y a Julio Iglesias qui est bien connu en France depuis quelques

mois. Je pense qu’il chante bien mais je n’aime pas son repertoire ni l’image qu’on montre de

lui. Nous nous sommes croissés en tournée et je l’ai trouvé très agreable. En tout cas, il chante

bien ce qu’il chante. J’aime beaucoup Joan Manuel Serrat et une fille qui a chanté avec moi a

Barcelone, Maria del Mar Bonet. J’aime aussi Lluis Llach, un chanteur catalan. Mais surtout je

connais les chanteurs espagnols qui n’ont pas vecu en Espagne, ceux qui étaient exilés.

 

-     Peux-tu resumer en quelques mots ta position politique ?

-     Je ne suis pas un homme politique, j’ai des émotions politiques, des sympathies politiques,

mais je ne suis pas un militant d’ideologie. Je suis pas adhérent à aucun parti politique. Je

peux dire que mon coeur est plutôt à gauche mais ça ne veut dire pas que je suis completement

d’accord avec les idées de la gauche. C’est tout simplement qu’à gauche il y a certains points

qui sont prochains à mes conceptions et mes sentiments politiques.

 

-     Comment est-tu evolué à partir du Mai 68 ?

-     Ce fut très importante cette date. Pour moi ce fut un reveil politique. Jusqu’à ce moment là

j’étais très individualiste, mais pendant la revolution du Mai 68 je me suis rendu compte des

poblèmes du peuple et je me suis interessé en politique pour la première fois. Ce fut un

moment special. On appercevait la possibilité d’une vie differente que j’ai rassenti très proche.

Pendant cette année j’ai chanté avec un plaisir totale. Je chantais non seulement pour mon

plaisir mais pour me communiquer avec les autres. Sans doute ce fut, pour moi la naissance de

ma vocation de chanteur. J’avais besoin pour la première fois de rencontrer les gens dans la

roue et d’établir des liens avec eux. J’étais là où les faits se sont produits : manifestations,

barricades, discours ….

Bien que mon premier shock politique s’est produit une année auparavant en 1967 en Grèce

avec le coup d’état. J’aime la Grèce et, en ce moment-là j’ai eu l’impression qu’une bande de

gansters avait pris le pouvoir. May 68 fut different. Ce fut une fête. On avait des aspirations plus

utopiques mais aussi plus radicales et exigentes. Il ne s’aggissait pas de la politique

economique mais de la politique de la vie, des rêves, des idéals, de la realité.

 

-     Que pense-tu de l’Espagne actuelle ?

-     Je connais uniquement l’Espagne actuelle parce que je n’ai eu pas l’occasion d’y aller

auparavant. Je pense que l’Espagne est dans une periode toute nouvelle avec des problèmes

differents, ce qui montre plusieurs possibilités d’évolution. On peut déjà s’apercevoir de cette

gestation, bien qu’il manque beaucoup à faire. J’ai visité Barcelone, le Pays Basque et Madrid

et j’ai vu que les gens passent un bon moment. On est curieux par tout, on se preocupe par

tout. On se montre liberal. Je me suis surpris de voir combien des gens sont venus me voir en

concert et aussi de constater, avec satisfaction, qu’on connaissait mes chansons et qu’on ne

prennait pas par un « chanteur à la mode ».

 

-     Quelles sont tes femmes les plus importantes?

-     Ma fille et la femme dont je suis amoureux maintenant. Edith Piaf fut très importante . Ma

mère aussi …

 

-     Edith Piaf: Fut elle importante du point de vue artistique ou sous d’autres points de vue aussi?

-          Sous tous les points de vue. Le point de vue sentimentale aussi bien que l’artistique.

 

-     As tu eu des amours qui t’ont marqué?

-    Les amours marquent toujours. Sinon ce ne sont pas des amours. Mais la femme qui m’a

laissé l’empreinte la plus profonde fut, sans doute Edith Piaf. Chez elle tout était réuni: en

amour, au travail, dans des voyages ….j’ai partagé beaucoup de choses avec elle.

 

-     Qu’est-ce que tu penses de la couple?

-     Je pense que la couple est une forme de communication ideale parce que c’est une fonction

totale, mais, comme que c’est ideale, c ‘est aussi utopique. C’est pour ça que j’ai mentionné

Edith Piaf; notre rélation fut très importante et elle fut aussi possible parce que nous avons

partagé tout. Pour moi, la notion de “couple” c’est la notion de l’unité. Ce ne sont pas deux

personnes qui forment la couple mais une unique personne. J’ai écrit une chanson sur la couple

qui dit “Je ne sais pas où tu commences …tu ne sais pas où je finis”

 

-     Qu’est-ce que tu penses du divorce?

-     Ça fait partie de la nature, du desir de liberté. Je n’aime pas du tout demander de l’autorisation

à une femme pour la quitter. En même temps je pense qu’elle n’a pas besoin de me demander

de l’autorisation pour me quitter. Le divorce, en tant qu’institution ne m’interesse pas. C’est la

même chose que le mariage. Il y a longtemps j’ai commis l’erreur de me marier. Hereusement,

grâce au divorce j’ai corrigé l’erreur. Et ce fut dommage car j’avais envie de vivre avec cette

femme, mais je n’avais pas envie de me marier. Ce qui se passe c’est que la societé nous

pousse à faire des choses qu’on n’a pas envie de faire. Je pense que le mariage est une

institution trop rigide. On signe un contrat de mariage qui a des clauses impossibles de

respecter. Je pense que presque personne arrive a accomplir ce qu’on a signé. Ce sont

beaucoup ceux qui, en voyant qu’on ne peut pas accomplir les clauses, comprennent qu’ils on

fait un faux pas. Le divorce est l’instrument pour corriger l’erreur.

 

-     Qu’est ce que tu penses de l’avortement?

-     Je ne peux pas parler de l’avortement parce que je ne suis pas du genre feminin et la personne

qui a la grande responsabilité face à l’avortement c’est la femme. Je considère pense que ce

que la femme pense est beaucoup plus important que ce que je peux penser à ce sujet. Je ne

suis ni pour ni contre l’une des positions. Si une femme a besoin d’avorter, c’est à elle

seulement le droit de décider. C'est son corps, et moi, en tant que homme , je n'ai pas le droit

de l’empêcher ou de l'inciter à l’avortement. C'est une décision que la femme doit prendre

individuellement dans chaque cas. Je ne crois pas qu'une loi puisse déterminer le “oui” ou le

“non”. C'est une question individuelle. Si une femme ne peut pas nourrir un fils, ou elle ne peut

pas l'avoir dans son ventre à cause d’un problème de santé, ce soit physique ou psychologique,

elle doit avoir le droit de décider.

 

-     Qu’est-ce que tu penses de l’acte sexuel?

-     L'acte sexuel est l'union la plus importante de deux personnes. Personellement, j’aime

beaucoup faire l'amour. J’ai des pensées pareilles lorsque je contemple la pluie, le soleil et tout

celui qui est profondément naturel. L'acte sexuel est transcendant puisqu'il touche des régions

sensibles et c’est, en même temps, une forme merveilleuse de communication.

 

-     Préfères-tu faire l'amour quand il existe uniquement de l’ attraction physique ou plutôt quand

on se produit de l’ attraction intérieure ?

-     Je considère que l'attraction physique dit déjà tout. Elle peut être transmise à travers d'un

parfum, un regard, par un sentiment. Mais si le désir existe, du côté de la femme et du côté de

l'homme, alors il ne faut pas y ajouter rien de plus. Si je désire une femme, ça veut déjà dire

quelque chose, ou ça veut tout dire. Il n'y a plus d'explications. Néamoins, je pense qu’on doit

considerer l'acte sexuel avec respect. La sexualité n'est pas un acte comme les autres. Je ne

veux pas dire avec cela qu'il faut dramatiser, mais qu’il ne faut pas le pratiquer simplement

comme un amusement.

 

-     Est-ce que tu as des endroits où des monuments speciaux où tu prefères faire l’amour ?

-          Partout et en tout moment si l’attraction s’est produite.

-     Que penses-tu de la masturbation ?

-     Je pense que la masturbation a une mauvaise reputation parmi des gens à cause, surtout de

la represion. Je ne suis pas biologue, ni philosophe, ni homme de science mais je pe crois que

la masturbation ne merite pas cette mauvaise reputation. La masturbation est une forme de

plaisir en reponse à un desir naturel. Freud a dit des choses à propos de la masturbation

beaucoup plus sensées que les mots des curés ou des mères de famille.. La masturbation est

un acte sexuel et il merite le même respect que merite faire l’amour.

 

-     Alcohol or marihuana ?

-     J’aime l’ivresse. Si l’alcohol m’enivre, je le prends. Si la marihuana m’enivre, alors je la prends

aussi. Mais si l’alcohol me produit du mal au foie ou à la tête, alors je ne le prends pas. Avec

la marihuana c’est pareil.Si je peux m’enivrer sans rien prendre alors je ne prends rien. Ce qui

m’interesse c’est l’ivresse.Ce n’est pas l’evasion, la fuite ou la destruction.

 

-     Mais … toi. Fumes-tu marihuana ou bois-tu de l’alcohol ?

-          Dis moi qui n’a jamais fumé ou bu ou qui ne va pas jamais fumer ou boire.

-     Quels sont tes plats preferés ?

-     Ça depends. Par exemple, je vais une fois par mois chez Paco Ibáñez. La dernière fois ce fut

moi qui a preparé la paella. Normalement on se donne rendez-vous à midi et on reste

ensemble jusqu’à six heures du soir. Ce sont ce genre de repas que je prefère : on a de la

musique, de la fraternité du dialogue et des rires. Mais, quand on reste tout seul, le bon repas

n’a pas du sense. Un morceau de fromage suffit. J’aime les repas en compagnie. Puis je suis

très gourmand. J’aime la cuisine française.

 

-     Quels sont tres projets ?

-     J’ai quelques projets de routine, mais je vais faire quelque chose de très interessante : un

film d’enfants pour la TV. Ce n’est pas un film commerciel, c’est une nouvelle experience

que je veux mettre en pratique.

 

-     Es-tu satisfait de ta carrière artistique ?

-     Oui et non. Il y a toujours des aspirations pleinement realisées mais aussi des nouvelles

idées et des nouvelles inquietudes. C’est qui est est vrai c’est que j’aime ce que je fais,

j’aime les gens qui m’entourent, les contacts que je fais, en fin, j’aime ma vie.

 

-    Que penses-tu des marginaux ?

-    Je leur ai une grande sympathie, parce que je crois que ce sont ceux qui découvrent les

choses et vont plus loin. Les marginaux n'ont pas le poids de la stabilité. Ils sont des gens

qui ont cassé avec beaucoup de concepts sociaux qu’ imposent des limites pour avoir un

plus ample rayon de liberté.

 

-     Quels conseils donnerais-tu à ceux qui commencent à chanter ou à écrire des paroles des

chansons?

-     Malgré mes cheveux blancs, je n'ai pas d'âge pour donner des conseils définitifs. Je

penserai toujours qu'ils peuvent s'informer mieux par eux mêmes qu'avec n'importe quelle

autre personne. S’ils ont envie de chanter, il faut chanter. Quand j'ai eu envie de chanter je

n'ai pas dit que je voulais me produire à l'Olympia. J'ai pris la guitare et me suis mis à

chanter dans la rue. Je ne possède pas non plus une recette spéciale pour donner. Si je

savais comment on fait pour chanter, pour écrire des chansons, pour jouer de la guitare,

pour atteindre la gloire et pour gagner de l'argent, bien sûr que je le dirais immédiatement.

Mais je ne le sais pas.

 

-     Quelle satisfaction t'offre-t-il d’être fameux ?

-     La plus grande satisfaction d'être connu c’est qu'il me permet d'échapper à la bureaucratie.

Durant une période je devais constamment montrer mes papiers, mes documents, et mes

nombres partout, pour n'importe quel déplacement ou gestion. En revanche, quand on est

déjà fameux, on n'a pas besoin des documents, la gueule de métèque est suffisant.

C'est une forme de s’épargner les questions indiscrètes : D’où viens-tu ? ou Où-vas-tu ?.

Le fait d'être connu sert à démonter un peu la bureaucratie.

 

                                          -    As-tu gagné beaucoup d'argent ?

                                          -     Oui. Je ne sais pas qu’est qu’on appelle « beaucoup d’argent » mais, pour moi, c’est

                                          beaucoup. C’est beaucoup plus qu'e j’expectais.

 

                                          En sortant , une légère bruine tombait sur les rues de Paris. Georges Moustaki s'est placé le
                                          casque, il est monté à la moto et s'est éloigné avec son sourire éternel.